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Infos firmes Limagrain, Bayer CropScience et Basf continuent d'investir pour l'agriculture

Limagrain inaugure son plus grand centre de recherche au niveau mondial, à Chappes dans le Puy-de-Dôme. Bayer CropScience va investir en R&D d'ici à 2016 pour développer son portefeuille de produits de protection des plantes, de bio-contrôle et sa gamme semences. Basf développe en Australie des produits et polymères aidant à mieux gérer la disponibilité en eau du sol, en améliorant notamment sa perméabilité.

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(©Tnm/Bayer/Basf)

Limagrain inaugure trois centres de recherche en France

Limagrain a investi 40 millions d’euros dans trois centres de recherche en France. Le premier, situé à Chappes dans le Puy-de-Dôme, est spécialisé dans les semences de grandes cultures. Les deux autres, La Costière dans le Gard et La Bohalle dans le Maine-et-Loire, concernent les semences potagères. Jean-Yves Foucault, président de Limagrain, précise que « Chappes devient le plus grand centre de recherche du groupe tous pays confondus ». Il s’étend sur 13.000 m², emploie 150 personnes connectées avec une cinquantaine de stations grandes cultures à travers le monde, pour analyser un million de plantes chaque année. Daniel Chéron, directeur général, précise que « cet investissement s’ajoute à un effort de recherche global de 160 M€ en 2011 ».


Bayer CropScience va investir 7 milliards d'euros d’ici à 2016

Bayer CropScience engage cinq milliards d'euros d’ici à 2016 en R&D semences et protection des cultures. La firme prévoit que les produits lancés sur cette période 2011-2016 présentent un potentiel de ventes d’au moins 4 milliards d’euros. Deux autres milliards ont été affectés à la construction d’installations pour la production de solutions de protection des cultures ainsi que des équipements dédiés à la sélection, la production et le traitement des semences. La part des activités de semences devrait doubler pour atteindre 20 % des ventes globales d’ici 2016.

Derniers mouvements

Au mois d’août, Bayer CropScience a finalisé l'acquisition d’AgraQuest, société américaine de lutte biologique contre les nuisibles, pour près de 500 millions d’Usd, lui permettant d’entrer sur le marché des produits de bio-contrôle. Celui-ci devrait tripler d’ici 2020 pour atteindre près de 4 milliards de dollars.

La firme a également annoncé, début septembre, l’acquisition d’une station de sélection de blé Ragt Semences qui entre ainsi dans le réseau des stations de Bayer CropScience. Située à Milly-la-Forêt, près de Paris, elle occupe 77 ha en propriété et 100 ha en location, des serres et des laboratoires. Bayer met en place un programme de sélection international de variétés de blé. « Ce centre français nous permettra d’apporter des solutions aux producteurs de blé plus rapidement. » L’arrivée en France des premières variétés de blé Bayer est prévue d’ici la fin de cette décennie.

 


Basf travaille en Australie à rendre les sols plus perméables

Basf et le Cooperative research centre for polymers (Crc-P) viennent de signer un accord de coopération pour le développement d’une gamme de polymères destinés à aider les agriculteurs à mieux gérer l’eau et les nutriments dans le sol. Le programme "Cooperative Research Centres" est une initiative du gouvernement australien. Elle regroupe des équipes de chercheurs reconnus des universités australiennes et des laboratoires de recherche publics. Basf Functional Crop Care, division spécialisée dans les solutions pour la gestion des ressources et du stress des cultures, et la plateforme de recherche sur les polymères "Crc for Polymers" vont coopérer sur cinq ans.

Ces recherches, basées en Australie, devraient notamment permettre de connaître et gérer la mouillabilité des sols, la disponibilité de l’eau, les communautés microbiennes des sols et l'apport en nutriments. Les participants à ce projet travailleront sur une gamme de polymères permettant d’optimiser les conditions de croissance des plantes dans le sol. Des produits pourraient permettre de rendre les sols plus perméables et des polymères contrôler la distribution de l’humidité dans le sol. « Les conditions climatiques en Australie, caractérisées par des phases de sécheresse alternant avec des périodes de pluies intenses, fournissent un excellent terrain de recherches. »

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